Le processus de l’enseignement a été développé et le contenu enrichi alors que les branches et les spécialités ont été diversifiées tout en modernisant les méthodes d’enseignement. Le ministre a souligné que les relations entre les établissements de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle et le développement agricole sont devenues une réalité.
Une cérémonie a eu lieu le mercredi 24 juillet 2019 à l’Institut national agronomique de Tunis (Inat) à l’occasion de la Journée du savoir sous l’égide de Samir Taieb, ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche en présence des cadres, des enseignants et des étudiants dudit Institut. C’était une occasion pour honorer et remercier les lauréats.
Dans son allocution, le ministre s’est adressé au corps enseignant du supérieur ainsi qu’aux responsables de la formation professionnelle, aux cadres, aux agents administratifs, aux techniciens et aux travailleurs pour unir leurs efforts et leur patience en vue de fournir les connaissances et le savoir aux apprenants tout au long d’une année riche en réalisations et en acquis. Le ministre a félicité les étudiants et les apprenants de la formation professionnelle qui se sont distingués en obtenant leur diplôme.
Spécialités diversifiées
Samir Taieb a rappelé que la Tunisie dispose de ressources naturelles limitées, mais elle a toujours été le carrefour des civilisations et un centre de rayonnement scientifique et culturel dans le bassin méditerranéen. Aujourd’hui, notre pays poursuit son travail en comptant sur ses compétences créatives qui sont capables d’occuper les premières places en termes de savoir. La Tunisie s’est orientée dans le cadre d’une stratégie de développement vers les connaissances et le savoir. Des programmes et des réformes ont été ainsi engagés. L’édification de la société du savoir en Tunisie constitue un choix national et stratégique qu’on essaye de concrétiser grâce à l’enseignement supérieur et à la formation professionnelle agricole et de pêche, selon l’orateur.
Ainsi, le processus de l’enseignement a été développé et le contenu enrichi alors que les branches et les spécialités ont été diversifiées tout en modernisant les méthodes d’enseignement. Le ministre a souligné que les relations entre les établissements de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle et le développement agricole sont devenues une réalité. La formation, la recherche et la vulgarisation représentent l’un des piliers de la politique de l’Etat en matière de progrès agricole. A noter que le nombre total des inscrits (filles et garçons) dans l’enseignement supérieur agricole au cours du cycle universitaire 2015/2019 est de 3.590. Le nombre des diplômés au cours de cette année atteint les 857 étudiants.
C.G.
